
Une plume, des plombs - Site personnel

L'auteur
Voguant d'un milieu professionnel à un autre (entreprises, ONG, associations, université), je suis passionné par l'exploration de nouveaux univers, qu'ils soient réels ou imaginaires, et convaincu de leur connexion permanente.
Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles.
La fiction ? Un miroir déformant pour comprendre la vraie vie, l'accepter, et trouver les ressources pour la rendre meilleure.
Le réel ? L'ancrage indispensable pour échapper à la tentation de la fuite... dans les limbes, le mensonge, ou l'idéologie.
Romans, poèmes, récits de vie, j'aime m'essayer à différents formats pour rester alerte et créatif.
Mes maîtres mots ? Voyage, rythme, baroque & sens
Bienvenue dans mon univers.
Comment peut-on être écrivain ?
La lecture fut mon premier amour.
Dès mon plus jeune âge, je grignote les contes et légendes de tous les pays du monde, arpente le globe aux côtés de Bob Morane, et poursuis mes propres chimères : je rêve de livres en plastique pour poursuivre la lecture jusque dans la baignoire, et m'échine à retranscrire le film "Jason & les Argonautes" mot à mot pour revivre l'aventure à volonté. Je céderai avant le magnétoscope.
Vers dix ans, c'est tout le potentiel de l'Imaginaire qui m'explose au visage avec l'Empire contre-attaque. Je dévore les livres des films, les romans dérivés, j'engloutis le Seigneur des Anneaux. D'une plume maladroite mais passionnée, les aventures de l'ancêtre de Rahan s'étaleront sur quelques chapitres déjà empreints de poésie, de philosophie, de politique, et de sang sur les murs. Une impressionnante saga de douze pages.
Les études prennent le pas, mais le feu couve encore. A 18 ans, je gratte les premières idées d'une fresque épique de science-fiction entre deux sessions de travail de nuit à l'usine. Les idées s'accumulent sur une centaine de pages, et le plan détaillé du space-opera en trois volets naît à la lumière du soleil couchant congolais. Arrosée de temps à autre, la plante pousse gentiment, à son rythme… pendant dix ans.
Année Covid. Burn out. L'écriture d'un poème sur moi-même m'est prescrit pour thérapie. Je mets autant de temps à l'écrire qu'à le partager sur les réseaux sociaux, tétanisé par le regard des autres, persuadé de la futilité de l'acte d'écriture. Pourtant, les commentaires s'accumulent et une vérité éclate : mes mots font du bien aux gens. C'est le déclic.
Un an plus tard, l'Odyssée de Syn naît en quatre mois sous les toits parisiens. J'y mets toutes mes tripes en musique : aventure, humanisme, romantisme, philosophie, castagne, ironie et humour noir. Un concentré épique et baroque des multiples personnalités qui s'étripent joyeusement dans ma caboche. Je suis guéri.
L'écriture : un besoin désormais vital, un messager des émotions, une arme de construction massive.